Maître Sérapis Bey
4e rayon, 4e chakra anahata, chakra du cœur
Ses incarnations les plus connues
Le pharaon Amenhotep III, le sculpteur Phidias, Léonidas, roi de Sparte.
Comment le reconnaître ?
Sa couleur est le vert nature et sa retraite éthérique : Louxor.
Comment opère Maître Sérapis Bey ?
Il occupe aujourd’hui une position-clé parmi les sept Chohans. Le quatrième rayon est à mi-chemin entre le trois d’un côté et le trois de l’autre c’est-à-dire le chakra du cœur. Le cœur est au centre de tout être, de toute créature et de toute chose. Il est le trône du Créateur.
Maître Sérapis Bey a des légions de séraphins sous son commandement. Il consacre Son attention et la majeure partie de Son temps à l’évolution des anges et des dévas de tous les éléments. Il les éduque. Il œuvre en faveur des grands mouvements artistiques dans le monde qui reçoivent de Lui une impulsion énergétique pour l’évolution de la musique, celle de la peinture, de l’art dramatique et des arts en général.
Retour vers ses principales incarnations
En Atlantide, il est Grand prêtre et gardien de la flamme de l’Ascension qu’il transporte en toute sécurité à Louxor, en Égypte, juste avant l’effondrement du continent. Avec les Frères qui l’accompagnent, il y construit le temple de l’Ascension qui en garde la flamme depuis et qui est resté partiellement intact.
Sérapis Bey passe de nombreuses vies en Égypte. Il est le pharaon Amenhotep III (1417-1379 av. J.-C.), fils de Thoutmosis IV et arrière-petit-fils de Thoutmosis III (incarnation de Maître Koot Hoomi). Amenhotep III est considéré comme le plus grand souverain de la planète. Il porte l’Égypte au sommet à tout point de vue : prospérité, beauté, paix. On l’appelle « le Magnifique ». Il construit de nombreux monuments, temples et palais dont on trouve les traces encore aujourd’hui. Le temple de Louxor est la contrepartie physique de la retraite éthérique qu’est le temple de l’Ascension.
Sérapis Bey s’incarne dans le sculpteur Phidias au cinquième siècle avant J.-C. à Athènes. Il est considéré comme le plus grand de tous les sculpteurs grecs pour son sens de la forme, de la symétrie, de la géométrie. Il est l’architecte du Parthénon, dont il supervise la construction avec une grande maîtrise. C’est dans le Parthénon qu’il place son œuvre la plus célèbre, la statue de 40 pieds de haut en or et en ivoire de Pallas Athéna, la déesse de la Vérité. Le Parthénon est l’exacte réplique du temple de Vérité qui fut détruit.
Sérapis Bey continue à se réincarner en Égypte, en remplissant d’autres fonctions. Au cours de ces vies, il devient le commanditaire de certains des plus grands exploits architecturaux jamais réalisés sur la terre. Il est ainsi l’architecte de la Grande Pyramide avec Maître El Morya qui en est lui le maître maçon.
Son incarnation la plus connue est celle de Léonidas, roi de Sparte (540 – 480 avant J.-C.).
À l’époque hellénistique, de 323 à 31 avant J.-C., Sérapis est l’un des dieux les plus importants des panthéons égyptien et gréco-romain. Il est vénéré comme le patron des rois ptolémaïques d’Égypte et comme la divinité fondatrice de la grande ville d’Alexandrie. Pendant une période de six à sept-cents ans, Sérapis est la divinité suprême de l’Égypte et de la Grèce.
Son travail avec la Société Théosophique ?
Au XIXème siècle, Maître Sérapis Bey travaille étroitement avec les Maîtres El Morya, Koot Hoomi, Saint Germain, Djwal Kool, Paul Le Vénitien, Hilarion et bien d’autres à la fondation de la Société Théosophique. Il joue un rôle vital dans l’élan initial et la direction des actions de la Fraternité au cours de ce siècle. Parmi les premières lettres des Adeptes et des Maîtres aux fondateurs de la Société Théosophique, on trouve celles de Maître Sérapis Bey.
Il se charge personnellement de la direction et de la chélation de l’amanuensis Helena Blavatsky et du colonel Henry Steel Olcott, cofondateur et président de la Société théosophique.
Au cours des six mois précédant la formation de la société en 1875, Sérapis envoie de nombreuses lettres d’encouragement et d’instruction au colonel. Elles sont compilées dans le livre « Lettres des Mahatmas » et écrites pour la plupart sur un épais parchemin vert à l’encre d’or, signées par Sérapis en script, scellées avec un symbole ésotérique de la Fraternité de Louxor.